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Candidature de José Bové
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25 janvier 2007

Compte rendu du collectif de nîmes

Collectif unitaire antilibéral de Nîmes-Centre

Réunion du mercredi 24 janvier 2007 à l’impasse Azur

Le procès verbal sera rédigé par François et Christian

En introduction, les personnes présentes (environ 40 ?) se sont présentées. Puis on a évoqué l’ordre du jour : d’abord parler de la réunion nationale de Montreuil, puis envisager les questions de l’engagement de notre collectif dans les présidentielles, la question des élections législatives, les questions d’organisation.

1) Compte rendu de la rencontre nationale de Montreuil les 20-21 janvier par les délégués.

Marjorie Vanel . Nous sommes partis avec le mandat de demander un candidat. J’ai vécu quelque chose de très important. Il y avait une grande diversité d’options, et un vrai débat. On est arrivé à un consensus. Je n’étais pas convaincue au départ, mais compte tenu de tout ce qui s’est passé, je réponds Oui, que JB représente l’alternative unitaire.

 Pour les législatives, j’ai senti une forte volonté de continuer tous ensemble.

 En matière d’organisation, une coordination nationale provisoire d’une soixantaine de personnes s’est mise en place : 30 membres des collectifs, 14 « personnalité » (Debons Salesse, Bavay…) et quelques représentants des sensibilités politiques (PC, LCR, Alternatifs, Mars et Cactus la gauche ont demandé à être observateurs)

Roberto Caballe : Certains ont encore des hésitations, mais ils sont minoritaires. 95% des délégués étaient favorables à l’idée qu’on ait un candidat, et nommaient presque toujours JB. Yves Salesse, après avoir fait un peu peur, s’est pourtant décidé à soutenir sans faille la candidature de JB. D’abord une journée de vrai débat (300 collectifs représentés par environ 600 personnes) le soir, trois commissions se sont réunies sur les présidentielles, les législatives, et les structures. Il nous faudra être extrêmement vigilants, car « on va nous rentrer dedans ». Il nous faut appeler toutes les sensibilités à se joindre à ce projet. Roberto en a parlé à la radio (France Bleu Gard-Lozère).

Christophe Cavard : le débat a été sérieux, entre optimistes et pessimistes. La plupart ont été pour répondre Oui, il nous faut un candidat, et ensuite, que ce candidat soit JB. Il y avait certes l’inquiétude d’entrer dans une candidature trop personnalisée. La question était de savoir comment « croiser » les pétitionnaires et les collectifs, comment s’organiser ensemble. Certains ont évoqué le fait que cette candidature puisse être une candidature de division. Il a donc été redit que cette candidature n’était ni contre MGB, ni contre OB, mais une candidature de mouvement dans le cadre collectif. Ch Cavard a été convaincu dans le cours du débat, de la même façon que Braouzec et Y Salesse. Clémentine Autain a été plus floue. Elle a dû quitter le rassemblement assez vite pour se rendre à Nairobi au FSM. C. Debons a aussi rejoint cette position, bien qu’il ait été réservé auparavant.

Le mouvement politique. Quelles sont les conditions pour labelliser les candidats ? Qu’ils s’engagent sur les textes « Ambition stratégie » et les « 125 propositions ». Cela fait débat. Un autre point non résolu : comment les législatives peuvent-elles servir le mouvement antilibéral [ou de « transformation sociale » (certains préféreraient qu’on nomme ainsi les collectifs)]. 3e question non résolue : faut-il une totale autonomie des collectifs locaux, ou faut-il qu’ils s’appuient sur une coordination nationale. En définitive, Christophe est revenue de Montreuil « gonflé à bloc ».

Michel : La salle n’était pas acquise à JB le Samedi 20 janvier au matin. Les collectifs avaient des exigences. JB a parlé deux fois, et a rassuré les participants. Yves Salles aussi.

Il y a eu un grand soulagement, sans euphorie. On a scandé : « unitaires, unitaires ! » et non  « Bové président, Bové président ! »

2) Réactions à ces compte-rendus

Pietro : J’ai regardé les débats, et j’ai pu voir l’évolution des choses au cours du week-end. J’ai remarqué que Debons s’adressait à Bové en lui disant « sois collectif ». JB et Braouzec ont rappelé qu’il ne fallait exclure personne. Il y a donc eu incontestablement un progrès, mais on voit bien qu’il y a encore des tas de questions. Je ne sais pas encore pour qui je voterai, mais je veux me rendre utile.

François : la coordination nationale, cela ne concerne pas que les présidentielles. Les législatives et la suite sont aussi concernées.

Jean-Claude Renoux : Je suis satisfait car le fait que JB soit là permet de faire un vrai choix, qu’on n’aurait pas eu s’il y avait seulement eu MGB et OB. Je vois le pilonnage qui se fait (voir par exemple Bellaciao) ; Il y a un repliement sectaire. On nous dit : « avec JB, vous avez choisi un gourou ! ». L’agressivité, on va la recevoir, à nous de ne pas la rendre. Je m’attends à un matraquage délirant.

François : Qu’en est-il de la création d’une force nouvelle ? Ça se fera ? On lui répond : cela va se faire, ce ne sera pas un « parti », mais un « espace ». Des assises sont prévues pour l’automne.

Maxime : En fait, est-ce que JB est candidat ? Réponse : il le dira le 1er février. Autre remarque : j’ai regretté qu’on n’ait pas eu le choix entre YS, CA et JB. Réponse : CA et YS ont dit qu’ils n’étaient plus candidats. Remarque : il faut que cela soit très clair (que CA et YS n’étaient plus candidats). Le texte de référence est toujours bien « Ambition stratégie ».

Jean-Michel félicite les trois délégués, car ils sont revenus avec un candidat. La candidature de JB est complètement différente de celle de MGB ou OB. Je veillerai personnellement à ce que sa candidature ne soit pas personnalisée. JB a fait de la prison pour ses idées, c’est positif. Lors des manif qui ont suivi la mort de Mourad, JB est venu. Pas OB. C’est aussi positif. Il ne faut exclure personne.

Jean-Marie Blanc : Je tire mon chapeau aux trois rapporteurs. JM Blanc met en relation le silence qui a prévalu lors de l’écoute des rapports des délégués à Montreuil avec la qualité du travail qui s’y est fait. Très satisfait du résultat. En tant que « Vert », on se fera jeter, mais tant pis !

Michel : Tout le monde n’est pas obligé de suivre le candidat Bové.

André : Ce qui est positif, c’est que les délégués eux-mêmes ont évolué au cours du week-end. On va avoir à mener une bataille pour les présidentielles d’abord. Dans le Gard, il y a plus de 600 signatures, de gens qu’on ne connaît souvent pas, ou dont on n’imaginait pas qu’ils auraient signé la pétition. Il faudra trouver les adresses de ces gens (ça semble possible, car beaucoup ont donné leur adresse). JB va ouvrir une façon de faire de la politique autrement.

Serge : En ce qui concerne la candidature de JB, on ne peut pas dire qu’elle est soutenue par tous les collectifs. Alors, est-elle soutenue par le collectif national ?

Marjorie : MGB et OB ne sont pas candidats unitaires antilibéraux. A Montreuil, on a bien dit : « Oui, il nous faut un candidat et que JB devienne le candidat du collectif national ». Chaque collectif local pourra se prononcer ensuite. Quid de ceux qui ne se prononcent pas pour JB ?

Jacques : je sollicite une clarification par rapport à l’extérieur sur la candidature de JB. Les choses ont-elles changé depuis que JB s’est exprimé pour dire qu’il ne serait candidat que si MGB et OB se retiraient ?

Mireille : Je suis surprise que JB ait fait subitement l’unanimité. Je suis inquiète sur le financement de la campagne. Et qui va organiser les choses ? Qui va payer les affiches ? Je suis gênée par l’idée qu’ « un chien qui passe puisse voter » dans le collectif.

Catherine : Je suis comme Maxime. Je n’avais pas bien compris. C’est vrai qu’on ne sait pas bien qui est dans le mouvement, et comment ça va se passer.

Myriam : Le questionnement que j’avais au début ne s’apaise pas. Comme dans la schizophrénie. On va se retrouver aux législatives après avoir roulé différemment. Comment allons-nous pouvoir continuer ensemble ? Ne faudrait-il pas des limites ?

Denis : Moi, je me sens bien. Mais nous ne voyons pas beaucoup d’évolutions sur les propositions. Les propositions que notre association (« Gardarem la terre ») a faites ont-elles été prises en compte ? Nous l’ignorons.

Jean-Pierre : On va en réalité se retrouver en concurrence, en rivalité avec les autres. Il nous faut créer un nouvel espace politique.

Huguette : Est-ce que les collectifs vont faire la campagne de Bové ? Quelle est notre visibilité ?

Christian : (en réponse à Jacques) : les choses ont changé depuis que JB a dit qu’il serait candidat si MGB et OB se retiraient, dans le sens que maintenant ce sont les collectifs qui l’ont sollicité. Un comité de soutien à la candidature de JB permettrait peut-être, mais j’en doute de sauver un collectif qui ne s’engagerait pas pour JB.

Pietro : Il nous faut faire la démonstration que nous sommes unitaires.

Gérard. Il faut se battre contre une façon de vivre dans la société. J’y crois. C’est ça qui doit paraître. Je crains non pas les attaques de nos adversaires, mais le mépris et l’indifférence.

Jean-Marie Blanc : Non, on n’est pas schizophrénique. Il nous faut entériner le candidat Bové après le 1er février. Mais positionnons-nous collectivement dès maintenant.

Michel : Beaucoup de signataires rejoindront le comité de soutien. Nous devons nous organiser pour les législatives et proposer un maximum de candidats.

Jean-Michel : comité ou collectif ? Il n’est pas intéressant de voter. Car si on vote on élimine des copains.

Christophe : notre mouvement n’est pas cadré comme une formation politique ou syndicale. D’où le problème des entrées et des sorties. Cependant, il faut des conditions : Ne pas torpiller le candidat JB. Il nous faut un candidat unitaire tant pour les présidentielles que pour les législatives, en même temps. La politique ce sont des rapports de force. Nous sommes contre le libéralisme, pas contre JB ou MGB. En ce qui concerne le financement, il nous faut une association départementale, un mandataire financier. Quant au contenu, ce sont les 125 propositions. On fera bouger les choses en agissant.

Pour ce qui est des élus, il faut aller à la recherche de signatures.

Marjorie : La porte d’entrée de notre mouvement, ce sont les textes « ambition et stratégie », et les « 125 propositions ». Mais il faut s’organiser, et que les choses soient claires. Il faudrait proposer la semaine prochaine une réunion départementale des collectifs. Il nous faut 10 candidats. Quant au financement, il nous reste 10 € en caisse, car nous avons utilisé les 200 € pour rembourser y Ben Sadia qui est venue au meeting du Chemin Bas d’Avignon. Il nous faut un mandataire financier. Rappelons-nous que ce n’est pas la multiplicité des candidatures qui a provoqué le 21 avril 2002, mais c’est la politique de Jospin qui l’a provoqué.

André : Nous avons un candidat

Pietro : Sur Nîmes, le PC propose Alain Clary. Nous ne devons pas traîner. Réponse : c’est au niveau départemental que cela doit se faire. Re-réponse : et nous ?

Christian : il nous faut proposer des candidatures.

Jean-Claude : Ne pourrait-on pas faire un vote indicatif ? Réponse : il y a eu un vote.

Christophe : Proposons la semaine prochaine une journée de rencontre départementale des collectifs. Personnellement, j’ai inscrit ma candidature à la candidature dans le cadre unitaire.

Jean-Pierre : Faut-il 10 candidats dans le Gard ? Sur quelle base se fera la rencontre avec les autres ? Il nous faut sortir d’ici avec un engagement.

Jean-Michel : Il nous faut une charte du candidat, mais aussi une charte de l’élu. Proposons une réunion départementale un samedi.

Michel : Que les candidats représentent la diversité de notre pays. Il nous faut sortir d’ici ce soir avec au moins un embryon d’organisation.

Fabrice : pensons à notre organisation interne. Et fixons les règles du jeu dès maintenant.

Maxime : Ne faudrait-il pas faire des promesses de don, comme au Téléthon ? Et avoir une adhésion symbolique. Réponse : n’est-ce pas prématuré ? Que les conditions soient bien précises et connues. Qu’elles soient publiées sur internet.

Pierre : À propos des législatives, il n’est pas bon de désigner les candidats des collectifs, car on risque de conforter l’idée que les collectifs sont opposés au PC et soient perçus comme une provocation. Il faudrait, inviter les partis ès qualité à la réunion départementale des collectifs.

Hervé : 1) il faut donner un signal fort. Informer la presse qu’on a un candidat JB, et on va vers la préparation de candidatures unitaires anti-libérales. 2) même si je suis autogestionnaire, je pense qu’il faut s’organiser. Le candidat doit être le porteur d’un certain nombre d’idées. 3) Rappelons-nous que nous n’avons pas de sous.

Jean-Marc : une dynamique est en train de se constituer.

Pietro : qui est porte parole ? Qui fait partie de l’équipe d’animation du collectif.

Kristine : pour les législatives, il nous faut choisir avant tout des gens compétents et engagés. Le choix ne doit pas se faire sur des critères de sexe, de couleur de peau etc.… Si on participe au collectif, qu’on soit d’accord avec les textes fondateurs.

Jean-Marie : Il faut pour l’instant ne pas parler de candidats au législatives, mais de candidats à la candidature. Je rappelle que les candidats aux présidentielles qui ont recueilli les 500 signatures reçoivent une subvention de 800.000 Euros. Si le candidat fait plus de 5% ses frais de campagne lui sont remboursés. Pour les législatives, les élus reçoivent 2 Euros par électeur et par an (je ne suis pas sûr d’avoir bien retranscrit les chiffres qui ont été dits à ce moment là de la soirée… !)

Jean-Michel : nous voulons faire de la politique autrement. Je propose qu’une réunion de travail se tienne le lundi 29. 

Richard : je ne sais plus bien sur quel pied danser. Il semble important que les collectifs aient des candidatures à la candidature.

Huguette : Il nous faut une réunion départementale. Et un comité de soutien à la candidature de JB.

Loïc  – Christian n’a pas noté ce que tu as dit. Excuses !

Marjorie : En fait on ne peut pas se réunir le Samedi 27, car JB va venir à Nîmes de 11h à 17h, avec son staff de campagne. C’était à l’origine une réunion dont la tenue devait rester secrète. Mais il y a eu des fuites. Le Monde en a parlé.

Pour la réunion de travail, la date du Lundi 29, proposée par Jean-Michel s’avère difficile pour plusieurs, il est décidé que cette réunion de travail se tiendra le mardi 30 janvier à 18h, chez Jean-Marie Blanc, 14 rue St Rémy à Nîmes ; tel 04 66 67 47 44. Environ 10 personnes se déclarent volontaires pour y participer.

Loïc : je reviens aux législatives. Il faut bien que nous ayons une charte départementale. Y a-t-il une charte nationale ?

André : Et les signatures des maires ?

Jean-Pierre : Fixons une rencontre publique à laquelle nous convoquerons la presse.

Kristine : mettons nous d’accord pour le 3 février.

Christian : que les personnes que nous avons déléguées à Montreuil prennent contact directement avec les divers collectifs gardois en vue d’une réunion le Samedi 3/2, de même les mêmes pourraient participer à la réunion du 27/1 avec JB ici à Nîmes.

Maxime : il est important que ce ne soit pas toujours les mêmes, mais que ça tourne.

Jean-Marc : Nous sommes invités en tant qu’auditeurs à cette réunion du staff de campagne. Ce sera une réunion purement technique. Il faut que nous nous investissions aussi au niveau national.

X : Pourquoi des réunions secrètes ? Revient-on à des pratiques qu’on rejette ?

Christophe : La coordination nationale ne se réunira pas qu’à Paris. Cette réunion du staff de campagne qui aura lieu à Nîmes rassemblera essentiellement des techniciens (finances, informatique etc..). Elle devait être secrète, pour éviter les cohortes de journalistes.

Hervé : Christian n’a pas noté ce que tu as dit. Excuses !

C’est là que se termine ma prise de notes. Ensuite il a fallu regagner dangereusement les voitures, à travers la garrigue. L’un d’entre nous faisant une chute de 1m, heureusement sans gravité !

Notes rédigées par Christian Delord

Compte rendu très résumé de la réunion du collectif de Nîmes-Centre. Réunion du mercredi 24 janvier à l’impasse Azur.

Présents : environ 40 (mais quelqu’un d’autre a peut-être mieux compté ?)

Nous avons apprécié les compte-rendus de la réunion nationale de Montreuil des 20-21 janvier. Et le résultat de cette réunion nationale : il y a un consensus dans le collectif pour que nous nous engagions et soutenions la candidature de JB comme candidat antilibéral unitaire à l’élection présidentielle. Mais ceci doit se faire sans exclusion de quiconque. La seule condition est d’adhérer aux textes fondateurs (ambition et stratégie, et les 125 propositions). Nous voulons nous efforcer de rendre cette candidature crédible, et de chercher des soutiens (signatures d’élus, maires etc.)

Nous voulons aussi travailler dès maintenant sur les élections législatives, et pour cela nous prenons les devants pour organiser une rencontre départementale des collectifs du Gard. Ce sont nos délégués à Montreuil qui prennent les contacts avec les autres collectifs, et leur proposent la date du samedi 3 février (horaires à préciser). C’est au niveau de cette rencontre que nous verrons quel sera le nombre des candidats que nous voulons présenter. Il faudra une charte des candidats et des élus.

Nous nous organisons, et pour cela, une dizaine de personnes volontaires travailleront sur les problèmes techniques et matériels (lieux de rencontre, finances, communication, soutiens, informatique…) lors d’une réunion qui aura lieu le mardi 30 janvier chez Jean-Marie Blanc. Le collectif se rassemblera le jeudi (1er ou 8 février ? je n’ai pas bien saisi) (puisque les deux réunions précédentes ont eu lieu un mardi et un mercredi).

Une réunion du staff de campagne de JB aura lieu ici à Nîmes le Samedi 27 février. Quelques uns d’entre nous sont invités à y assister en tant qu’observateurs.

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