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Candidature de José Bové
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16 mars 2007

Contribution pour les 17-18 mars

492 signatures selon des sources autorisées comme aurait dit coluche(copyleft)

Contribution pour les 17-18 mars
Pour la présidentielle, nous avons échoué sur ce que nous avions défini comme la condition primordiale
pour réussir : le rassemblement de la gauche antilibérale. Ce fait pèse d’ores et déjà sur la situation
politique : le discours antilibéral est affaibli et l’absence de dynamique du côté d’une gauche de gauche
pèse sur l’allant de la gauche toute entière. Cela ne doit pas nous faire oublier :
- que l’avenir est dans la convergence des antilibéraux pour donner un débouché politique aux
mobilisations sociales et que nous ne pouvons nous résigner à leur dispersion, quel que soit l’éclatement
temporaire du paysage électoral ;
- que les collectifs doivent être partout, parfois contre vents et marées, les leviers pour promouvoir et
réussir l’unité de toutes les composantes de la gauche antilibérale, avec l’ambition de s’élargir et de se
diversifier.
Nous tirerons ultérieurement le bilan de notre expérience, les leçons de notre échec ; nous réfléchirons
aux responsabilités des uns et des autres. Ce bilan partagé pourra conduire à repenser, le moment venu
et dans un climat plus apaisé, notre cadre et nos méthodes d’élaboration commune. Mais dans l’immédiat,
parce que la période peut nous annoncer pire encore, nous estimons que le plus important est d’envoyer
le signe que nous ne nous résignons pas à la division durable de notre espace.
1. Il faut tout d’abord préserver la possibilité d’un cadre commun à tous. Cela nécessite d’abord de
réaffirmer la règle du consensus, au sein des collectifs et entre eux, afin de préserver les conditions de
notre unité, par-delà les choix de chacun à cette présidentielle. Cela suppose ensuite de reconnaître
clairement, à notre réunion nationale de ce week-end, l’impossibilité que le mouvement des collectifs
s’engage, en tant que tel, derrière quelque candidature que ce soit, quelle qu’en soit la légitimité. La
coordination qui sortira de notre réunion nationale devra être mandatée en ce sens et être la garante de
l’unité autant que de la diversité des collectifs (en consolidant l’avancée réalisée dans la participation des
collectifs locaux, ce que l’ex-ciun n’avait pas su réaliser).
2. Nous devons nous fixer l’objectif de réussir aux législatives ce que nous n’avons pas pu réussir à la
présidentielle. Cela suppose de maintenir les conditions d’un espace de dialogue ouvert à toutes les forces
antilibérales sans exception. L’objectif doit être d’aller, dans chaque circonscription, vers des candidatures
de consensus rassemblant l’arc le plus large possible des forces et sensibilités antilibérales sur des bases
claires reprenant nos textes programmatiques et stratégiques antérieurs actualisés par le refus de
participer à un gouvernement et une majorité sur les bases du projet du Parti socialiste et du pacte
présidentiel de sa candidate. L’accord qui vient de se conclure en Ariège est de ce point de vue
exemplaire. Pour aller le plus loin possible vers cet objectif, un label de type « gauche unie antilibérale »
pourrait être attribué à ces accords réussis, afin de leur donner une lisibilité et un sens au niveau national.
Cette attribution n'aura de crédibilité — et l'organisme qui l'attribue n'aura de légitimité largement reconnue
— que si elle s'applique à des candidatures réellement unitaires, pleinement représentatives de notre
diversité. Notre coordination (clairement indépendante de toute candidature à la présidentielle et
pleinement représentative de tous les collectifs unitaires) doit être l’élément moteur d’un processus unitaire
de ce type.
3. Ces conditions remplies, nous pouvons ainsi travailler à renouer le fil du rassemblement durable inscrit
dans notre texte du 10 mai 2006. À l’issue de cette séquence électorale, la coordination des collectifs
unitaires pourra alors travailler pour organiser à la rentrée des assises ouvertes à toutes les forces de la
gauche antilibérale qui le souhaiteront.
Voilà les objectifs que nous devons nous assigner ce week-end, afin de relancer le processus et le
mouvement des collectifs unitaires.
Proposé par :
Clémentine Autain - Pierre Carassus - Eric Coquerel - Claude Debons - Christian Picquet - Roger
Martelli - Catherine Tricot - Pierre Zarka - Gérard Beck (Grenoble) - Eric Butot (Lyon) - Michel
Boulay (militant PCF Manche) - Alain Bousquet (Gironde) - Michel Cahen (CIUD Gironde, CIUL
Talence) - Robert Chazot (Yonne) - François Cocq (Val de Marne) - Bernard Couturier (Bordeaux) -
Pierre-Marie Danquigny (Vaucluse) - Andre Deluchat (Val de Marne) - Patrick Derrien (Montluçon) -
Marie Hélène Descot (Villenave d’Ornon 33) - Joelle Ellert (Paris 15) - Michèle Ernis (Saint Etienne
du Rouvray) - Dominique Fie (Anthony) – Brigitte Haudebourg (Le Mans) - Anne Jollet (Paris 13, CN
du PCF) - François Labroille (Paris) - Guy Lavrat (Migennes) – Alex Legros (Le Mans, MGP) -
Jacques Lejamtel (Saint Lô) - Bruno Leveder (Rennes) - Nicolas Liébault (Paris 14, PCF) - Danielle
Mesplé (Cherbourg) - François Meyroune (Yonne) - Alain Millien (Alternative Citoyenne Manche) -
Dominique Mourlane (Ariège) - Michel Naudy (Ariège) - Jean Paul Negre (Nevers) - Bruno Negroni
(Paris 13, militant associatif) - Mamadou Niang (CIUD Gironde, CIUL Bègles) - André Pacot
(Migennes) - Claude Rayon (Granville) – Cécile Silhouette (Paris 11) - My-Hanh Tran-Huu (Paris 14,
PCF) - Josette Touzet (Talence) - François Vigneau (Paris 15)…..
Contacts :
Clementine Autain : <Clementine.Autain@mairie-paris.fr>
Eric Coquerel : <ecoquerel@effetsmer.com>
Claude Debons : <claude.debons@wanadoo.fr>
Roger Martelli : <martelli@club-internet.fr>
Christian Picquet : <c.pic@wanadoo.fr>


Analyse de Philippe MARTIN SUR CE TEXTE

1 il manque le constat du conseil national du PCF du 26 février qui est éminemment remarquable puisqu’il enterre les engagements de 2006 ; le rassemblement est envisage exclusivement autour du PCF

« en lien avec les collectifs qui mènent avec nous la campagne présidentielle et/ou ont choisi de demeurer dans une démarche unitaire » ( rapport de Patrice Cohen Seat ) de plus ces candidatures seront très encadrées ( intervention de Michel Laurent )

« ce souci de préserver le cadre pluraliste s’avère fondamentalement juste » dites vous. Pluraliste avec qui ? Avec le PC ? Pour faire quoi ? Pression sur le PS ? Sans aucune autonomie et au compte goutte, c’est de la naïveté ou de la débandade

2 La candidature BOVE est un trait d’union entre tous les courants traditionnels de la gauche autogestionnaire, libertaire, socialiste, communiste. A partir du moment ou on ne parle plus de révolution mais de transformation sociale, de dépassement du capitalisme, tous ces courants se trouvent re interroges et obliges d’évoluer, de se rencontrer, de se transformer et c’est un des sens de cette candidature ; Nous finissons une époque pour en commencer une autre et les collectifs peuvent être le creuset de cette nécessaire transformation.

3 La candidature BOVE n’exprime pas essentiellement un programme avec les 125 propositions, elle exprime d’abord un choix de société, une aspiration générale a vivre autrement ensemble, a trouver d’autres ressorts que le profit. Un programme rigidifie l’espoir, les ambitions, les aspirations diffuses pour les faire coller aux cadres institutionnels et politiques ; c’est selon moi, une des raisons majeures de l’échec du PCF depuis 70 et d’une façon éclatante dans cette campagne de MGB ou pourtant le PCF use avec brio de tous ses outils. Pour les législatives les mêmes causes conduiront au même résultat.

4 pour « rebondir » il faut libérer les collectifs, les coordinations départementales et nationales de l’inertie que nous imposent les militants du PCF ( que je distingue des « communistes en mouvement » ) sous prétexte de préserver le caractère unitaire des collectifs, et donc, maintenir nos décisions de MONTREUIL en terme d’organisation et d’engagement au travers de la candidature BOVE qui doit être portée jusqu’au bout.

5 C’est difficile a gérer, il y a des contradictions, certes, mais il nous faut sortir de la logique organisationnelle et programmatique des partis classiques pour construire du neuf…et j’ajouterai qu’il nous faut aussi rebattre les cartes et nous adresser a toutes les sensibilités de gauche ; Pourquoi ne pas faire des candidatures les porte-paroles de cette exigence d’une gauche de transformation ? Comment pouvons nous envisager “l’autonomie, la diversité, la capacité d’action” des collectifs en refusant ce combat politique ?

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Commentaires
C
Depuis Montreuil qu'ils considèraient comme une défaite, ils sont inquièts de la force des collectifs!Ils ne voulaient pas y aller, on a du pousser, pousser, et ils continuent à freiner des 4 fers!<br /> Coquerel nous affirme et reprend 1/4 d'heure par coordination nationale provisoire (qui a succédé à la défunte CUIN) pour nous expliquer qu'il nous quitte qu'il n'en est plus, réapparait à encore et encore. Et toujours pour bloquer!<br /> Le truc "exemplaire de l'Arriège" dont il est fait mention est à mourrir de rire, il faut s'entendre à 3 avec 2 circonscription: un candidat ps, un mars (le groupuscule de Coquerel, si ils sont 50, c'est le bout du monde)et 2 citoyens lambda (sic) comme supléant. Génial non?<br /> Ils ont peur de notre force.<br /> José est le candidat que nous avons demandé à Montreuil, ils sont le passé, nous sommes le futur!
Candidature de José Bové
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